Pierre Destrée (f.n.r.s. – Université de Louvain, Belgique)
« Aristote et la valeur de l’art »
Argument :
Lorsqu’ils s’interrogent sur la valeur qu’Aristote a pu reconnaître à l’art, les spécialistes hésitent entre deux réponses : soit cette valeur est de nature éthique (la musique et la tragédie ont pour but la formation morale des citoyens), soit cette valeur est de nature purement « récréative ». Après avoir réfuté ces deux réponses, je voudrais montrer que, en réalité, Aristote accorde une valeur prééminente à l’art, la « contemplation artistique » étant l’équivalent, pour l’ensemble des citoyens non-philosophes, de la « contemplation philosophique ». J’analyse tout d’abord le cas de la musique où Aristote défend l’idée que la musique « pour la vie de loisir » du citoyen doit consister en une telle « contemplation » ; je montre ensuite que l’on peut appliquer, mutatis mutandis, une telle lecture au cas de la tragédie et de la comédie.
Aristote et la valeur de l’art
Proposition d'un sous titre (masqué en responsive) :
Organisation d'un séminaire 
par
Date(s) :
22 octobre 2014
Date
Contact :
alonso.tordesillas@univ-amu.fr
Adresse :
salle Conseil 2e étage
29 avenue robert schuman
13100
  Aix-en-Provence
Type de production :
Lien :
Lien
Type de séminaire :
Type de séminaire
Auteur(s) / Organisateur(s) :
(hors IHP)
Pierre DESTREE (F.N.R.S. – Université de Louvain, Belgique)
Unités de recherche :
Institution :
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Année :
2014
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